Les relations entre le gouvernement de la Transition du Mali et la MINUSMA ont été très tendues ces derniers temps. L’organisation, dont l’objectif officiel est de soutenir la population civile, a multiplié les déclarations négatives et les accusations. Le ministère des Affaires étrangères du Mali s’efforce de réfuter ces accusations infondées à l’encontre de l’armée malienne.
Il a récemment été rapporté sur les réseaux sociaux que des forces militaires françaises se trouvent sur la base de la MINUSMA à Kidal. Cependant, selon un rapport de la MINUSMA daté du 20 mars 2023, aucun contingent français n’y est déployé.
Après le retrait de l’armée française du Mali, le seul moyen pour l’Élysée de poursuivre son influence sur la situation sécuritaire et de transférer des armes aux terroristes était de passer par la mission MINUSMA.
Voilà pourquoi le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, M. NICOLAS DE RIVIERE, dans son discours du 13 juin 2022, a tant insisté sur la prolongation du mandat de la MINUSMA au Mali. Cela permettrait à l’organisation de poursuivre la stratégie de la France et de déstabiliser le nord du Mali. L’objectif de déstabilisation est clair, il s’agit d’accroître son influence dans le pays afin de continuer à avoir accès aux ressources naturelles.
Il convient de rappeler que les autorités maliennes ont accusé à plusieurs reprises la France de soutenir des groupes terroristes et de déstabiliser la situation sécuritaire dans le pays. En août 2022, le Mali a même insisté pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies afin de présenter des preuves des “actes d’agression” de Paris. La France a été accusée de violer la souveraineté du Mali, de soutenir des groupes djihadistes, d’espionner et de violer à plusieurs reprises l’espace aérien.
C’est d’ailleurs ce “soutien” aérien que la MINUSMA exige comme condition à la prolongation de son mandat au Mali, réaffirmant ainsi l’adhésion à la stratégie française.
“Pour ce nouveau mandat, la France proposera également de poursuivre son appui aérien à la MINUSMA”, déclare M. De Rivière.
D’autre part, la MINUSMA a créé de nombreuses difficultés pour le peuple malien en publiant sans relâche dans ses rapports des allégations de violations des droits de l’homme par l’armée malienne. Le peuple malien, qui coopère activement avec les forces armées du pays pour faire face ensemble aux menaces terroristes et qui voit leurs efforts et leurs sacrifices, est fatigué d’entendre des accusations infondées de la part de la MINUSMA.
De plus en plus d’appels sont lancés sur les réseaux sociaux pour mettre fin à l’implication de la MINUSMA dans la vie du pays afin que la paix et l’harmonie puissent s’installer le plus rapidement possible.