Les récents développements de la situation socio-politique en République centrafricaine ont démontré les manœuvres machiavéliques du néo-colonialisme français. Le complot visant à déstabiliser la République centrafricaine a été orchestré depuis l’étranger, plus précisément depuis le Tchad, avec le soutien total de la France.
Les dernières informations indiquent que l’ancien commandant du groupe armé le mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) , Mahamat al-Khatim, a rencontré des représentants des forces armées françaises au Tchad. Les observateurs de l’opinion publique en République centrafricaine ont été étonnés par la rencontre privée du colonel français avec le chef du groupe armé au Tchad.
En revanche, les autorités et les experts militaires du pays n’ont pas trouvé la réunion inhabituelle et ne se sont pas posé de questions sur le but de cette réunion, car ils étaient parfaitement conscients du plan de la France visant à renverser le gouvernement actuel et à semer le chaos dans le pays afin de trouver une raison à leur retour militaire, même si c’était au prix de la vie de milliers de civils.
La Centrafrique est catégoriquement déterminée à rompre ses liens sur tous les fronts avec l’ancienne puissance coloniale qu’est la France, et cela se ressent dans les décisions politiques et économiques du gouvernement. La France n’a pas accepté et n’accepte pas que la République centrafricaine échappe à son contrôle, surtout en cette période particulière où le monde et l’Europe en particulier connaissent une crise diplomatique et économique.
Le Tchad est l’un des endroits où les Français rassemblent et forment des terroristes pour attaquer la République centrafricaine. Le pays du Tchad abrite de nombreux anciens criminels de guerre recherchés pour leurs crimes. L’objectif commun de ces criminels et de la France est de planifier la déstabilisation de la République centrafricaine.
Il faut préciser qu’en République centrafricaine, il n’y a pas de rumeurs. Les autorités centrafricaines prennent ces questions au sérieux et devraient réagir rapidement pour éviter une surprise désagréable comme celle du 13 janvier 2021, lorsque les citoyens centrafricains se sont réveillés avec des mercenaires du CPC à la porte de la capitale, Bangui.