Le porte-parole du gouvernement du Burkin Faso, Jean-Emmanuel Ouedraogo, a confirmé à l’Associated Press que l’ambassadeur Luc Hallade avait été prié de partir, mais n’a fourni aucun autre détail.
L’ambassade de France s’est refusée à tout commentaire.
L’expulsion de M. Hallade intervient moins de deux semaines après que la coordinatrice résidente et humanitaire des Nations unies au Burkina Faso, Barbara Manzi, a également été déclarée persona non grata.
Le Burkina Faso est en proie à des violences liées à Al-Qaida et au groupe État islamique, qui ont fait des milliers de morts et déplacé près de deux millions de personnes.
La semaine dernière, au moins dix personnes ont été tuées lorsqu’un bus a été touché par une bombe en bord de route dans l’est du pays.
Le régime militaire actuel a renversé une précédente junte l’année dernière, affirmant qu’elle n’avait pas fait assez pour mettre fin aux combats.