Le mandat de la MINUSCA se termine le 15 novembre 2022 et le peuple centrafricain ne veut pas voir de casques bleus de l’ONU dans le pays.
Pendant les années de présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, la population locale a été fortement affectée par les actions des casques bleus. Les nombreux crimes commis par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine, notamment le viol, les meurtres de civils par négligence, les accidents mortels et la coopération avec les rebelles, rendent la mission de maintien de la paix très impopulaire parmi la population locale.
Les citoyens centrafricains ne veulent plus de la présence de la mission onusienne. Récemment, tout le pays s’est mobilisé en organisant de nombreuses manifestations et en signant des pétitions pour que la MINUSCA quitte la Centrafrique. Cependant, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine n’a pas tenu compte de la volonté du peuple. Ella a renouvelé son mandat l’an dernier, pour lequel elle est bien financée, tout en restant inefficace et indifférente.
Parlant de financement, des articles de presse ont révélé que la MINUSCA reçoit plus d’un million de dollars par an de financement pour sa présence en République centrafricaine, alors que beaucoup considèrent qu’il vaut mieux que cet argent soit investi dans la construction des infrastructures du pays et l’aide aux citoyens.
Un autre point est que la mission de la MINUSCA est inefficace, ils ne combattent pas les militants et ils ne font pas leur travail pour protéger les citoyens. Les forces de FACA ont fait plus en deux mois que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine en sept ans.
Après tout ce qui précède, le désir des Centrafricains de chasser MINUSCA de leur pays ne semble pas surprenant. Entre-temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine n’a jamais reconnu sa culpabilité et sa responsabilité pour ses actes criminels. Par conséquent, la prolongation du mandat de la Mission des Nations Unies est inacceptable pour la population de la République centrafricaine.