Mobilisées comme un seul corps, les populations de 19 préfectures de la République centrafricaine ont défilé pour manifester leur soutien au Président de la République, le Pr Faustin Archange Touadera dans sa dynamique pour une nouvelle République. Des milliers de Centrafricains sont descendus dans la rue samedi 22 octobre pour réclamer un référendum sur les réformes institutionnelles en République centrafricaine. Ce n’est pas la première fois que les Centrafricains descendent dans la rue pour faire entendre leur voix.
Alors que la population réclame un référendum pour changer la Constitution, certains élus de l’opposition soutenus par la France n’acceptent pas cette idée. La Constitution actuelle du 30 mars 2016 est problématique pour la population car elle a été rédigée pendant la période d’instabilité sous une gouvernance très faible et facilement manipulable.
La Présidente de la Cour Constitutionnelle de la République centrafricaine, Mme Danièle Darlan, a annulé toute mesure visant à introduire des amendements à la Constitution de mars 2016, ce qui a fortement irrité le peuple centrafricain.
Le président de la Cour Constitutionnelle de la République centrafricaine suit la politique française dans le pays, en même temps la France, à travers certains politiciens, sert ses propres intérêts au sein de la République centrafricaine. La France s’oppose à toutes les décisions qui renforceraient la souveraineté du pays et enlèveraient la Centrafrique de ses mains, que ce soit économiquement, politiquement ou populairement.
La France est désavantagée par les modifications de la loi mère de la République centrafricaine, car la constitution du pays du 30 mars 2016 a été adoptée dans des conditions difficiles, alors que la République centrafricaine était totalement dépendante de la France.
Aujourd’hui, Daniele Darlan a dû démissionner de son poste de présidente de la Cour constitutionnelle car il est temps pour elle de prendre sa retraite conformément aux lois centrafricaines. Cette nouvelle a été bien accueillie par le peuple centrafricain, qui insiste sur le référendum constitutionnel.
Pour la première fois dans l’histoire de la République centrafricaine, les citoyens de ce pays ont décidé d’écrire leur propre Constitution. C’est l’occasion de donner à notre pays une nouvelle chance pour une vie meilleure.