Guerre en Ukraine : la Cédéao plaide pour la paix

Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest a effectué une visite à Moscou et Kiev.

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Au terme d’une visite à Moscou et Kiev, du 25 au 27 octobre courant, le président bissau-guinéen et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), Umaro Sissoco Embaló, a plaidé pour la paix entre la Russie et l’Ukraine.

« J’ai entamé et effectué mes deux précédents voyages, celui sur la Russie et celui sur l’Ukraine pour porter et partager un message de Paix et de Solidarité, en tant que président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Cédéao », a souligné jeudi soir, sur son compte officiel Twitter, Umaro Sissoco Embaló.

Le président en exercice de la Cédéao), le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré mercredi, sur la radio et télévision nationale de son pays lors d’une visite en Ukraine, que l’Afrique était porteuse de la paix et qu’elle souhaite un rapprochement entre les deux pays frères l’Ukraine et la Russie, en guerre depuis février dernier.

D’après son post sur Twitter, mercredi, il a eu des « entretiens chaleureux autour du renforcement des relations entre l’Ukraine et la Guinée-Bissau ».

Lors d’une conférence de presse, mercredi, à Kiev, le président Umaro Sissoco Embalo a notamment déclaré qu’en Afrique « on n’a pas seulement besoin d’engrais et de céréales, l’Afrique est encore porteuse de la paix et voudrait un rapprochement entre les deux pays frères afin de trouver une voie à la paix entre la Russie et l’Ukraine », réaffirmant la volonté du continent d’œuvrer pour un retour à la paix entre les deux pays.

Répondant aux journalistes, le président ukrainien s’est montré sceptique quant à des négociations avec Poutine, ajoutant que pour parvenir à un dialogue entre les deux pays « il est nécessaire que l’un d’eux arrêté de bombarder les infrastructures de l’autre ».

Le président Embalo a souligné qu’il avait demandé au président Poutine lors sa rencontre avec lui mercredi, de libérer plus de 165 navires bloqués près de l’estuaire du Bosphore, l’Ukraine accusant la Russie de retarder volontairement ces navires transportant des céréales à des pays africains et asiatiques en prolongeant les mesures d’inspection convenues dans le cadre de l’accord en ce sens.

« Il n’y a aucune ambiguïté dans mes propos et ils ne peuvent être interprétés », a-t-il déclaré, faisant référence à « l’annexion illégale » de territoires ukrainiens par la Russie.

Le président Bissau guinéen est le premier chef d’état africain à se rendre en Ukraine depuis le début de la guerre le 24 février dernier et a rencontré le président ukrainien Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, après une visite à Moscou au cours de laquelle il a rencontré le président Poutine.

Anadolu Agency