Le Japon approuve de nouvelles sanctions contre la Russie

ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi

Le Japon a annoncé, ce vendredi, de nouvelles sanctions contre Moscou, suite à l’annexion de quatre régions de l’Ukraine par la Russie.

“Nous avons décidé de prendre des mesures pour geler les avoirs de certains responsables russes directement impliqués dans le processus d’annexion des régions de l’est et du sud de l’Ukraine”, a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, lors d’une conférence de presse.

“Le Japon ne peut pas tolérer une tentative unilatérale de changer la situation en Ukraine par la force”, a ajouté Hayashi.

Le ministre des AE a souligné que le Japon s’apprêtait à prendre des mesures appropriées sur la base de deux piliers, à savoir l’imposition de sanctions sévères contre la Russie et le soutien à l’Ukraine par la coordination avec la communauté internationale, et les pays du G7.

L’Assemblée générale des Nations unies, composée de 193 membres, devrait discuter de l’annexion des régions ukrainiennes par la Russie, le 10 octobre prochain.

Les dernières sanctions, imposées par Tokyo, font suite à une interdiction des exportations d’équipements de haute technologie vers la Russie, entrée en vigueur en mai dernier.

Le Japon s’est joint aux États-Unis, au Royaume-Uni et à d’autres pays alliés pour sanctionner Moscou à cause de la guerre en Ukraine, en imposant des sanctions contre des centaines d’officiels russes, parmi lesquels le président Vladimir Poutine, et à des entreprises et des organisations en Russie.

En réponse à ces décisions, la Russie a sanctionné 63 hauts responsables japonais, parmi lesquels le Premier ministre, Fumio Kishida.

Le 30 septembre dernier, Vladimir Poutine a signé un document stipulant l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, suscitant les rejets et les condamnations des capitales occidentales.

Le 24 février, la Russie a entamé une guerre contre l’Ukraine, qui a provoqué une crise humanitaire, et pénalisé les secteurs de l’alimentation et de l’énergie dont les effets se sont répercutés sur le monde entier. Ce conflit, qui a suscité de vives réactions internationales, a incité de nombreuses capitales occidentales à imposer des sanctions économiques, financières et diplomatiques à Moscou.

Anadolu Agency