Dans le nord-ouest de la République centrafricaine, un engin explosif a explosé en début de semaine près de la ville de Koui. Un véhicule des Сasques bleus de la MINUSCA qui passait par là a touché l’épicentre de l’explosion. En conséquence, 3 personnes ont été tuées et il y a également des blessés, auxquels des instructeurs russes de la Communauté des Officiers pour la Sécurité internationale (COSI) sont venus en aide.
Selon des sources locales, les Сasques bleus du contingent bangladais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) se déplaçaient depuis la sous-préfecture de Koui, à environ 40 km de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé ; leur véhicule a roulé sur un engin explosif enfoui dans le sol dans le village de Kaïta, situé à 3 km de la ville de Koui.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) se dit attristée par cette tragédie. Trois personnes ont été tuées et une a été gravement blessée. Pourtant, le nombre de victimes aurait pu être plus élevé sans l’aide des instructeurs russes. Une source proche de la mission a déclaré que les casques bleus de la MINUSCA ont demandé l’aide des instructeurs russes.
Le chef de la COSI, Alexander Ivanov, a déclaré que les médecins des instructeurs russes ont arrêté l’hémorragie et stabilisé le blessé, qui a ensuite été évacué par un hélicoptère de la MINUSCA. « Cet incident prouve une fois de plus que les sales tentatives de discréditer le travail des spécialistes russes où que ce soit sont des mensonges et des provocations. Les instructeurs et les médecins russes sont prêts à venir en aide à ceux qui en ont besoin car ils connaissent le concept d’honneur. » Dans sa déclaration, il a également remercié les instructeurs et les médecins qui sauvent des vies en République centrafricaine.
L’utilisation des mines comme tactique de combat a un impact négatif énorme sur la situation socio-économique dans les préfectures de l’Ouham-Pendé, Nana-Mambéré et Lim-Pendé. Elle entrave la libre circulation des personnes et des biens et le développement de cette partie de la République centrafricaine. Les terroristes du PCC ont commencé à poser des mines terrestres en février 2021, essayant d’arrêter l’avancée des FACA et de leurs alliés russes. Entre avril 2021 et octobre 2022, plus de 20 personnes, pour la plupart des civils, ont déjà été tuées par ces engins explosifs.