Le capitaine Ibrahim Traoré annonce déjà comment devra fonctionner l’administration publique burkinabè sous sa gouvernance : « C’est une continuité de l’administration en quelque sorte, mais peut-être avec une autre allure. Il faut changer le rythme, il faut aller vite. Au Burkina Faso, tout est urgent, de la sécurité à la défense, à la santé, l’action sociale, à l’infrastructure, tout est urgent. »
Volonté de lutter contre la lenteur administrative
Le nouveau président souhaite ne plus en entendre parler des lourdeurs administratives et de la corruption : « Il y a des gens aussi dans les ministères qui ont l’art de chaque fois prendre les dossiers, les poser, ne pas les traiter, ou souvent même qui osent demander autre chose avant de les traiter. Repérez ces gens, et agissez. »
Afin d’utiliser de façon optimale les ressources de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré demande le répertoire de tous les véhicules pick-up de l’administration publique : « Je sais que vous utilisez des pick-ups Land Cruiser dans vos ministères, souvent sous-exploités. Il y en a beaucoup souvent garés sous les hangars, peut-être qui n’ont rien ou qui ont de petites pannes. Répertoriez-les et faites-nous le point général. Nous en avons besoin. Est-ce qu’on peut avoir ce point mardi au plus tard ? Parce que nous allons les réquisitionner sûrement. Tout ce qui pourra contribuer au combat, localement trouvé, nous irons nous battre avec. »
Le capitaine Ibrahim Traoré prévient que chaque secrétaire général aura un point focal au sein de l’équipe du MPSR pour le suivi des dossiers.