Nouvelle magouille orchestrée par l’Etat Ivoirien et la BNI-GESTION dans l’affaire OUMAR DIAWARA

Alors que  tout le monde a les yeux rivés et attend l’issue de la seconde saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO, laquelle est fondée essentiellement sur la persistance de  la violation des  droits et libertés fondamentaux, plus particulièrement du droit de propriété  de l’homme d’affaire OUMAR DIAWARA, une enquête a permis de déceler de nouvelles magouilles orchestrées par l’Etat Ivoirien, sous le couvert de BNI-GESTION. Les dites  institutions tentant  de  vendre les propriétés acquises par l’homme d’affaire, après l’achat de la société Perl Invest par son entreprise la Société Ivoirienne des Dépôts Douanes.

En effet, on peut lire à travers la lettre d’intention référencée TFY/CYS/Offre-BNIGTOO7/2022 du 22 Août 2022, transmise par  Maître TIMITE F. Yassine, Notaire à la résidence d’Abidjan, au Directeur Général de la BNI-GESTION,  que la société TFAO nourrit le projet d’acquérir une parcelle d’une superficie d’environ 28.924 m², constituant  une partie du patrimoine immobilier de la société Perl Invest, situé à Cocody Djorogobite II, Commune d’Abidjan objet du titre foncier numéro 129.590 de Cocody.

Nous sommes en droit de nous interroger sur la démarche de la société TFAO représentée par le cabinet de Maître TIMITE .F. Yacine, lorsqu’il est incontestable que BNI-GESTION, a vendu Perl Invest et ses actifs à Monsieur OUMAR DIAWARA ( à sa société l’Ivoirienne des Dépôts Douanes).

De ce point de vue, par quelle magie BNI-GESTION, qui a reçu l’entièreté du prix de la vente et opéré le transfert de propriété  au profit de l’homme d’affaire, tente de revendre délibérément un bien qui ne lui appartient plus. La grande question : qui se cache derrière  la société TFAO ? Une société qui à ce jour n’apparaît nulle part dans les annonces locales du cabinet le représentant.

L’objectif semble clair ; la spoliation du patrimoine immobilier de l’homme d’affaire. Rappelons que la BNI-GESTION n’est pas à sa première tentative d’extorsion des terres de potentiels acquéreurs, en Côte d’Ivoire.

Certes, les autorités ivoiriennes usent de tous les moyens tendancieux pour déposséder OUMAR DIAWARA de ces biens, cela à travers une kyrielle de procédures fabriquées  alors que l’affaire relative à ce terrain et aux propriétés confisqués de l’homme d’affaire par l’état de Côte d’Ivoire, qui a été de nouveau soumise à l’appréciation de la Cour de Justice de la CEDEAO, est encore en cours.

OUMAR DIAWARA administrateur de Perl Invest a déjà triomphé contre l’Etat de Côte d’Ivoire dans une procédure contradictoire antérieure liée à cette même propriété eu égard aux multiples violations de ses droits fondamentaux. Cette décision rendue le 21 octobre 2021, a depuis lors acquis autorité de la chose jugée et est entrée en force de chose jugée quoique les autorités ivoiriennes emploient toutes les manœuvres frauduleuses sur le plan politique et diplomatique pour empêcher son exécution.

Cette situation, justifie qu’aucune vente ne peut être conclue sur cette parcelle, puisqu’elle serait non seulement  nulle et non-avenue, et qu’on ne peut vendre un bien faisant l’objet d’un contentieux ou d’une hypothèque.

En seconde, il serait curieux pour les analystes de relever que c’est pourtant l’Etat de Côte d’Ivoire, qui a initié directement des procédures contre Monsieur DIAWARA OUMAR, en obtenant par ordonnance inédite et sans procédure inexistante d’un juge d’instruction sous l’impulsion de l’agent judiciaire du trésor une ordonnance  de confiscation des biens de Perl Invest les confondant avec les biens personnels de Monsieur OUMAR DIAWARA. Pour quelles raison BNI-GESTION manigance  pour s’emparer de parcelles déjà acquises ?

En dernier, l’implication et le choix d’un officier ministériel en la personne de Maître TIMITE F. Yassine, notaire de son état, d’ignorer les règles minimales du droit de propriété, pour réaliser une vente sur la propriété d’un tiers est à juste titre illicite. Voilà qui démontre les manœuvres délictueuses ayant conduit BNI GESTION à vendre un bien à l’homme d’affaire, pour ensuite le lui ravir de la force.

Ceci dit cette tentative ne saurait inquiéter l’homme d’affaire, en raison de l’existence d’une décision supranationale ayant tranché sur la question et l’existence de la procédure pendante devant la justice communautaire.

Cette affaire continuera de révéler la corruption des autorités de Côte d’Ivoire tant que justice n’est pas faite et que l’homme d’affaire, Oumar Diawara ne rentre pas en possession de ses droits.