La vice-présidente de l’Argentine échappe à un attentat

Mandatory Credit: Photo by Esteban Osorio/Pacific Press/Shutterstock (13352213n) Demonstrations of support for the Vice President of the Nation continue in front of her private address in the City. The demonstrators arrived and waited for Cristina's arrival to give her their support for the legal case that is being processed against her. Cristina greeting her followers. Demonstrations in support of Cristina Kirchner, Buenos Aires, Argentina - 29 Aug 2022/shutterstock_editorial_Demonstrations_in_support_of_C_13352213n//2208301338

Un homme a été arrêté jeudi après avoir tenté de tirer sur la vice-présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner près de son domicile à Buenos Aires, a rapporté The National News.

Selon les informations rapportées par les médias locaux et étrangers, Kirchner a échappé de justesse à un attentat qui lui aurait couté la vie. Dans des images publiées, on pouvait apercevoir un homme pointant une arme de poing sur le visage de Mme Kirchner à bout portant. Un cri se fait entendre alors que l’arme semble s’enrayer, avant que l’homme ne soit retenu par la foule.

« Cristina reste en vie, car pour une raison qui n’a pas encore été techniquement confirmée, l’arme qui contenait cinq balles n’a pas tiré alors que la gâchette avait été enfoncée », a déclaré le président argentin Alberto Fernandez dans un discours à la nation. « C’est l’événement le plus grave qui se soit produit depuis que nous avons rétabli la démocratie » en 1983, a déclaré M. Fernandez.

« J’ai vu ce bras passer par-dessus mon épaule derrière moi avec une arme à feu, et avec des gens autour de moi, il a été maîtrisé », a déclaré à l’AFP un partisan de Kirchner, qui n’a pas donné son nom. Le ministre de la Sécurité, Anibal Fernandez, a déclaré qu’un suspect avait été arrêté jeudi soir, mais que les enquêteurs devaient encore examiner la scène du crime et les circonstances entourant l’incident.

Les médias locaux ont rapporté que le suspect était un citoyen brésilien de 35 ans. Le président Fernandez a décrété vendredi un jour férié pour permettre aux citoyens de « s’exprimer en défense de la vie de la démocratie et en solidarité avec notre vice-président ». Kirchner a été la dirigeante du pays de 2007 à 2015, mais fait maintenant face à des accusations de corruption.

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