Victime d’insultes, Macron écourte son bain de foule devant l’agitation à Oran

Le président français Emmanuel Macron n’a pas pu profiter pleinement du bain de foule qu’il venait d’entamer le 27 août dernier dans la ville d’Oran, dans l’ouest de l’Algérie, du fait de la cohue et de l’hostilité suscitées par sa présence.

Le bain de foule improvisé ce 27 août par Emmanuel Macron dans la ville algérienne d’Oran a dû être écourté en raison de l’agitation et de la tension auxquelles il a donné lieu. Ainsi que le rapporte BFM, l’ambiance s’est tendue au bout de «quelques petites minutes seulement», alors que le président français venait de sortir de sa voiture pour saluer la population. Un journaliste de la chaîne télévisée, présent sur place, a partagé une vidéo témoignant de l’agitation. Entre autres, on y voit et entend un homme hurler à l’endroit du président : «Va te faire foutre !»

 

Toujours selon BFM, la cohue a finalement poussé la sécurité algérienne à reprendre les choses en main. Alors que, réagissant à l’épisode, l’Elysée a souligné qu’il y avait aussi sur place des personnes «favorables au président [et] seulement un groupe de quelques personnes hostiles au chef de l’Etat», d’autres commentateurs ont rapidement fourni une interprétation tout autre de la tournure des événements.

Au sein de l’opposition par exemple, l’eurodéputé RN et président du parti Jordan Bardella y a vu «une énième humiliation» pour la France. «Un président français tout sourire au milieu d’une foule algérienne goguenarde et hostile : une énième humiliation pour notre pays. La France pourra se “réconcilier” avec l’Algérie en s’en faisant respecter, jamais en s’excusant ou en se soumettant comme le fait Emmanuel Macron», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

Pour sa part, Emmanuel Macron poursuit son action diplomatique, qui doit s’achever par la signature d’un «partenariat renouvelé» avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.

RT france