Les résultats partiels des élections générales en Angola indiquent que le parti au pouvoir, le MPLA, est favori face au principal parti d’opposition, l’UNITA, qui conteste ces chiffres.
Sur 33% des voix comptées, le MPLA du président sortant Joao Lourenço a recueilli 60,65% des voix, selon une première communication de la Commission nationale électorale (CNE), quelques heures après le début du dépouillement des bulletins.
L’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), le parti d’opposition dirigé par Adalberto Costa Junior, a obtenu 33,85%, a indiqué la CNE.
En Angola, il n’y a pas d’élection présidentielle. Le système atypique prévoit que le candidat du parti ou de la coalition qui remporte les législatives devienne automatiquement chef d’Etat.
Depuis son indépendance en 1975, l’Angola est dirigé par le MPLA.
Abel Chivukuvuku, candidat à la vice-présidence de l’UNITA, a déclaré que ces résultats n’étaient pas fiables et que le parti publierait les siens sur la base d’un décompte des voix parallèle utilisant les mêmes données que le CNE.
L’élection a été largement considérée comme la plus compétitive du pays depuis des décennies.
De nombreux jeunes de moins de 25 ans, qui représentent 60% de la population angolaise, votaient pour la première fois, mercredi.
Les élections de mercredi sont les cinquièmes de l’histoire du pays, après celles de 1992, 2008, 2012 et 2017.
L’Angola est le deuxième plus grand producteur de pétrole d’Afrique, mais comme pour de nombreux pays pauvres assis sur la richesse pétrolière, des décennies de pompage de milliards de barils brut n’ont pas fait grand-chose pour la plupart, sauf augmenter le coût de la vie. La moitié des Angolais vivent dans la pauvreté et plus de la moitié des moins de 25 ans sont au chômage, selon les chiffres officiels.
Agence Anadolu