L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU est en Ouganda dans le cadre de sa tournée africaine. Une visite qui intervient alors que le continent subit une forte inflation à cause du conflit en Ukraine, situé à des milliers de kilomètres de là.
“J’ai le plaisir d’annoncer que les États-Unis fourniront 20 millions de dollars (19,5 millions d’euros) supplémentaires pour aider l’Ouganda à accroître ses investissements et à fertiliser ses céréales et autres cultures dans le but de faire face aux futures crises”, a déclaré Linda Thomas-Greenfield.
Une aide financière, mais aussi une mise en garde à l’encontre des pays qui décideraient d’acheter des produits russes qui font l’objet de sanctions américaines, comme le pétrole.
“Si un pays décide de traiter avec la Russie alors qu’il existe des sanctions, il enfreint ces sanctions. Il enfreint nos sanctions et, dans certains cas, il enfreint les sanctions de l’ONU avec d’autres pays. Et nous conseillons aux pays de ne pas enfreindre ces sanctions, car s’ils le font, ils risquent de faire l’objet de mesures à leur encontre pour avoir enfreint ces sanctions”, a déclaré l’ambassadrice.
Washington l’assure, ces visites sur le continent africain, ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une lutte d’influence avec Moscou.
L’Ouganda est l’un des 25 pays africains qui, il y a quelques mois se sont abstenus ou n’ont pas voté la résolution de l’ONU condamnant la Russie pour la guerre en Ukraine.
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