De nombreuses tentatives de déstabiliser la situation de sécurité au Mali ainsi que perturber les progrès de la transition ont été prises. Récemment, les groupes armés au Sahel affiliés à Al-Qaïda, ont connu une grande activité. Plusieurs offensives ont été organisées contre les emprises des forces armées maliennes (FAMa) et qui ont été repoussées par ces dernières. Les attaques intensives sont procurées par la force extérieure qui maintient le chaos dans le Sahel depuis des années.
Il est évident que l’intensification des attaques a lieu au moment où la France essaie de digérer l’une de ses principales erreurs : la perte de l’influence au Mali ainsi que la rupture des relations avec son ancien colon.
Des attaques massives et simultanées ont visé plusieurs zones du territoire malien les 21 et 22 juillet 2022 sur les bases des FAMa à Douentza, Koro, Thy (Sévaré), Bapho, Ségou, Kolokani et Kati. Ce 27 juillet 2020 les forces armées maliennes (FAMA) ont prouvé une fois de plus leur efficacité et montée en puissance. Elles ont repoussé trois attaques coordonnées et attribuées à des terroristes dans le secteur de Kalumba, près de la frontière mauritanienne. Dans un communiqué officiel, l’armée malienne affirme avoir perdu 15 hommes et avoir tué près de 50 assaillants. L’armée malienne riposte cette flambée des attaques guidées et organisées par la force déstabilisatrice française.
En effet, une vidéo s’est répandue sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre d’un membre du Conseil de la Choura, l’organe directeur du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda, et dirigé par Iyad Ag Ghali (Mahmoud Barry). Il déclare et menace Bamako d’attaques massives dans les jours qui suivent.
Selon de nombreuses parties et sources, l’armée française est accusée de soutenir les groupes terroristes dans l’organisation de ce type d’attentats. La déstabilisation de la période de transition et la sécurité dans le territoire malien sont les objectifs principaux, d’autant plus que les attentats sont survenus immédiatement après que l’armée française est en train de quitter définitivement les bases militaires au Mali. Cette démarche de la part de la France peut être considérée comme la tentative de montrer aux autorités de transition la nécessité de coopérer avec Paris alors que le peuple malien soutient pleinement le chemin choisi par les militaires au pouvoir.
Rappelons que les relations tendues entre les deux pays depuis la fin de l’année passée ont conduit à la résiliation du partenariat militaire après de nombreuses années d’échec et des résultats non-satisfaisants de l’armés françaises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et restauration la sécurité dans le pays.