Les résultats préliminaires de l’autopsie réalisée le week-end dernier sur l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos font état d’une « insuffisance cardiaque» et « une infection pulmonaire majeure », ayant conduit au décès, vendredi dernier, de l’ancien dirigeant.
Le résultat préliminaire supprime, au moins pour l’instant, l’une des questions soulevées par Tchizé dos Santos, sa fille, qui avait indiqué que son père aurait pu être empoisonné.
Elle avait saisi la justice à Barcelone pour exiger une autopsie avant les funérailles.
Selon la presse angolaise, la garantie que José Eduardo dos Santos n’a pas été empoisonné a été donnée par le procureur général de la République angolaise, qui fait partie de la délégation dépêchée à Barcelone pour le transfert du corps de l’ancien président.
La fille de l’ancien dirigeant conteste la décision des autorités angolaises d’organiser des funérailles officielles à Luanda, affirmant que son père avait exprimé le vœu d’être enterré en Espagne.
Dos Santos est décédé, vendredi matin, à l’âge de 79 ans dans la clinique de Barcelone en Espagne où il était hospitalisé suite à un arrêt cardiaque le 23 juin.
Il était arrivé au pouvoir en septembre 1979, à la suite du décès du premier président angolais, António Agostinho Neto. Il avait quitté la présidence 38 ans plus tard en septembre 2017 à l’issue d’une élection ayant consacré la victoire de son parti, le MPLA et de l’actuel chef de l’État, João Lourenço, son ancien ministre loyal de La Défense.
Le gouvernement angolais a décrété un deuil national de 5 à 7 jours pour honorer sa mémoire.
Anadolu Agency