Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a “fermement” condamné, mercredi, l’attaque perpétrée contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), sur l’axe Tessalit-Gao, dans le nord du Mali, ayant causé la mort de 2 Casques bleus égyptiens.
Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres, a indiqué, dans un communiqué rendu public mercredi soir, que le secrétaire général de l’ONU ”condamne fermement l’attaque de mardi à l’engin explosif improvisé, qui a coûté la vie à deux Casques bleus égyptiens et fait neuf blessés”.
Il ajoute que ”l’attaque s’est produite à environ 62 kilomètres au nord-est de Gao, dans le nord du Mali”.
En outre, Guterres a ” exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement et au peuple d’Égypte, pays dont les soldats continuent de payer le plus lourd des tributs au service de la paix au Mali” avant de souhaiter ”prompt rétablissement aux blessés.”
Le secrétaire général de l’ONU rappelle que ”les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international”.
A noter que ces nouvelles victimes alourdissent le bilan des pertes dans les rangs de la mission de l’ONU au Mali qui déplore 176 soldats tués depuis 2013, ce qui en fait la mission onusienne la plus meurtrière au monde.
La MINUSMA compte, rappelons-le, 12 000 soldats de différentes nationalités, déployés au Mali depuis le début des attaques des groupes armés en 2012.
Le 29 juin dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé d’une année le mandat de la Mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali, avec 13 voix pour, 2 abstentions et 0 contre.
Anadolu Agency