Le Conseil présidentiel libyen annonce un plan d’action pour sortir le pays de l’impasse politique

Le Conseil présidentiel libyen a annoncé, ce mardi, un plan d’action pour sortir le pays de l’impasse politique, “en réponse aux demandes légitimes du peuple libyen, et pour réaliser ses aspirations au changement”.

Dans un communiqué publié par son Bureau des médias, le Conseil a déclaré qu’il avait “mené plusieurs réunions entre ses membres et parvenu à un consensus sur le cadre général d’un plan d’action pour sortir le pays de l’impasse politique”.

Il a souligné qu'”Abdallah al-Lafi, vice-président du Conseil présidentiel, a été chargé de mener des consultations urgentes avec les partis politiques, pour parvenir à un consensus sur les points les plus importants du plan d’action, et de le mettre à exécution ultérieurement, dans le cadre d’une feuille de route avec des processus clairs pour mettre fin aux étapes de la transition par la tenue d’un double scrutin législatif et présidentiel, dans un délai précis”.

Le Conseil a précisé que “ce plan d’action vise à préserver l’unité du pays, désamorcer les menaces de la guerre et de la division, renforcer la paix, prévenir le chaos, mettre fin à l’ingérence étrangère et travailler à des solutions « libo-libyennes ».

Plusieurs villes de l’ouest, de l’est et du sud de la Libye sont le théâtre de manifestations contre l’incurie des institutions politiques en place. Les protestataires appellent également à la tenue d’élections sans délai.

Alors que la période de transition prévue par la feuille de route s’est achevée le 22 juin sans que les élections, prévues fin décembre 2021 aient pu être tenues, les Nations unies s’efforcent de parvenir à un consensus libyen sur une base constitutionnelle pour le double scrutin législatif et présidentiel, sur fond de craintes d’un retour à la guerre civile en raison de la présence de deux gouvernements rivaux.

La Libye est en proie à une scission politique, après l’installation par la Chambre des députés de Tobrouk (est) de Fathi Bachagha au poste de chef d’un nouveau gouvernement en lieu et place du gouvernement de Dbeibeh, qui refuse de transmettre le pouvoir qu’à un gouvernement, résultante d’un nouveau Parlement élu.

Anadolu Agency