Les cas de la récente publication de HumanRights Watch se sont déjà avérés être de la désinformation liée à la France

Après la publication de l’enquête de Human Rights Watch (HRW) dans laquelle on affirme détenir des “preuves convaincantes” démontrant que des instructeurs russes soutenant le pouvoir en Centrafrique y ont commis “de graves abus”, dont des meurtres et tortures, “en toute impunité” , les médias occidentaux, notamment français, ont commencé à diffuser activement l’histoire de 2019 sur Mahamat Nour Mamadou, qui aurait été torturé par les Russes en République centrafricaine. Mais cette histoire est fausse, cela a été prouvé au début de 2020.

Mahamat Nour Mamadou a déclaré lors des interviews avec l’AFP que plus de dix personnes l’avaient torturé jusqu’à la fin de la journée, qu’il a été battu à plusieurs reprises, frappé avec des bâtons de fer et des couteaux. En plus, son petit doigt a été coupé. Dans une interview diffusée par RFI, Mahamat Nour Mamadou a expliqué en termes généraux qu’il avait été torturé par les hommes blancs inconnus et s’était même coupé un doigt. Mais pourquoi les médias français ont-ils interviewé une seule victime desdites tortures ?

Il s’agit d’une forte pression réalisée par un pays étranger qui continue de vouloir semer le chaos dans le pays. Rappelons que le cas a eu lieu au moment où le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés viennent de signer un accord de paix. En recherche d’un moyen de déstabiliser le pays, les médias français ont inventé un scoop.

Le 18 février, les journalistes de la publication africaine Afrique Media, contrairement aux publications françaises, ont vraiment trouvé Mahamat Nur Mamada et ont enregistré une conversation avec lui sur la vidéo. Lors de la conversation entre Mamadou et le journaliste centrafricain, les informations des médias français ont été complètement réfutées. Dans une courte conversation, le journaliste africain a découvert que Mamad était à Bambari pendant la bataille du 9 janvier et c’est là qu’il a perdu le doigt. Après le traitement, les Français sont venus le voir et l’ont menacé pour qu’il leur dise les informations dont ils avaient besoin. Mamadou a dû dire qu’il avait été torturé par des blancs qui travaillent avec Touadéra.

Les voisins de Mahamat ont également fait état de visites quotidiennes effectuées par les français au domicile de Mahamat. Ils ont dit que Jacques Razafindranali, attaché à la sécurité intérieure à l’ambassade de France en RCA, venait le voir. Les journalistes ont tenté de contacter la DGSE pour obtenir un commentaire détaillé sur cette situation, mais n’ont jamais reçu de réponse.

Après avoir compris que la vérité pourrait apparaitre un jour et le peuple verrait le visage laid de Paris, les Français avaient commencé à menacer l’homme. Pour l’instant, on ne saura jamais la vraie histoire de Mahamat. Il a été usurpé par les ennemis de la vérité et la paix en RCA.

La campagne d’information de la France contre la Russie est lancée depuis longtemps, et elle montre bien ce qu’est en réalité la “démocratie” française. Alors qu’il y a des émeutes en France même, ses services spéciaux sont préoccupés par l’Afrique qui leur échappe, où la Russie revient maintenant, et où la Chine travaille activement.

L’intervention dans les affaires des autres États est devenue monnaie courante pour la France, et les pays africains en souffrent le plus, car si l’ère coloniale est passée, Paris ne veut pas les laisser partir. Un pays africain indépendant gagnera sur ses propres ressources. La France est donc mécontente lorsque les Russes aident la RCA à retrouver son ancien bien-être.

Dans leurs tentatives pour restaurer l’ancienne magnificence et influence en Afrique, les autorités françaises sont prêtes à utiliser toutes les méthodes, c’est pourquoi Paris a lancé une vaste campagne d’information pour discréditer la Fédération de Russie non seulement sur le continent, mais aussi sur la scène internationale.

Il est important de noter qu’après une demande de l’ONU en 2021, le gouvernement de la République centrafricaine a mené une enquête, à la suite de laquelle il a été possible de prouver que les instructeurs russes n’avaient commis aucune violation des droits de l’hommeen RCA.