Au moins un militaire a été tué et plusieurs autres blessés dans une nouvelle attaque perpétrée mercredi soir, par des présumés terroristes de Boko Haram, contre un poste militaire dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ont annoncé jeudi des sources officielles locales.
« Dans la nuit de mercredi à jeudi vers 2h 40, plusieurs dizaines d’éléments de Boko Haram ont lancé un assaut contre le poste militaire à Tourou, près de la frontière avec le Nigeria », a indiqué dans une déclaration à l’agence Anadolu le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa.
« Le bilan provisoire fait état d’un militaire tué. Les assaillants ont par ailleurs brulé ce soldat », a-t-il précisé ajoutant que le poste militaire attaqué appartient à la 43e bataillon d’infanterie motorisée (Bim).
Selon le gouverneur, dix autres militaires ont été blessés et un soldat porté disparu dans cette attaque.
« Plusieurs éléments de Boko Haram ont été aussi neutralisé », a souligné à l’agence le Général Bouba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM) de lutte contre Boko Haram.
Depuis quelques jours, Boko Haram multiplie les attaques contre les postes militaires situés près de la frontière avec le Nigeria.
Mardi soir, le groupe terroriste avait perpétré une autre attaque contre le poste militaire de Wouglo situé près de la frontière nigériane. Un militaire camerounais a perdu la vie dans cet assaut.
Bien qu’affaibli, le groupe Boko Haram reste très actif dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria.
La rébellion de Boko Haram a éclaté en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins.
Depuis, plus de 36.000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l’ONU.
Anadolu Agency