Des étudiants nigérians, ghanéens et somaliens font partie des centaines de ressortissants étrangers bloqués dans la ville de Sumy, au nord-est de l’Ukraine, qui est pilonnée par les forces russes depuis plusieurs jours.
Il n’y a pas de nourriture sur le marché, les distributeurs de billets de banque ne fonctionnent pas et les étudiants boivent de la neige fondue après avoir manqué d’eau.
Un étudiant indien, Vipin Yadav, qui fait partie du groupe bloqué dans la ville, estime qu’environ 1 300 étudiants étrangers y sont toujours bloqués, notamment des personnes originaires du Bangladesh, du Pakistan et de Turquie.
Dans une interview téléphonique, M. Yadav a déclaré à Danny Aeberhard, de la BBC, qu’il n’y avait rien à manger depuis quatre ou cinq jours.
Les gouvernements nigérian et ghanéen ont rapatrié leurs ressortissants qui fuient le conflit en Ukraine. Les premiers groupes sont arrivés chez eux la semaine dernière.
Plus de 1 000 étudiants ghanéens vivaient en Ukraine jusqu’à ce que la Russie envahisse le pays. La nation ouest-africaine a jusqu’à présent effectué deux missions de rapatriement.
Le Nigeria devrait évacuer 5 000 citoyens qui ont traversé l’Ukraine vers les pays voisins, à savoir la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.
Exode massif de civils sous les bombes russes
Des vidéos et des photos prises à Irpin, une ville située à une vingtaine de kilomètres de Kiev, la capitale ukrainienne, montrent des civils tentant désespérément de quitter la ville au milieu des bombardements russes.
Les Ukrainiens qui fuyaient la ville de Irpin dimanche ont été contraints de se mettre à l’abri.
Irpin subit un assaut d’artillerie et de frappes aériennes car elle se trouve sur le chemin des troupes russes qui tentent de rejoindre Kiev.
Source : BBC NEWS