La feuille de route pour la paix en Centrafrique a été signée, à Luanda, capitale de l’Angola, en septembre 2021, sous les auspices de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL). Cette visite a eu lieu au moment où cette feuille de route est en cours de mise en œuvre.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères et la secrétaire d’État aux relations étrangères de l’Angola, chargés du suivi de la feuille de route pour la paix en Centrafrique, étaient en visite dans le pays, vendredi 14 janvier, pour faire le point sur sa mise en œuvre.
Dans le cadre de cette visite, les responsables ont évalué la situation en République centrafricaine, après un an d’efforts entrepris par le gouvernement du président Faustin ArchangeTouaedra pour promouvoir la paix et préserver la sécurité de la population.
Il convient de noter qu’au cours de l’année écoulée, la République centrafricaine a déjà réussi à rétablir la stabilité sécuritaire, après une période électorale intense, au cours de laquelle plusieurs groupes armés ont semé la violence à travers le pays, refusant de suivre les termes de l’accord de paix signé en Khartoum.
À l’heure actuelle, la majeure partie du territoire du pays est sous le contrôle total du gouvernement, grâce à l’armée gouvernementale (FACA), qui a pu affronter tous les groupes armés qui s’apprêtaient à prendre le pouvoir dans le pays.
Il convient de noter que depuis quelques mois, les militants de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), ont commencé à déposer les armes en masse et volontairement, et cela peut être une solution tout à fait pacifique à la question, et ceci après avoir réalisé que leurs dirigeants ne cherchaient que leurs intérêts personnels et la destruction de la population civile et du pays en général.
Il est clair que les efforts continus de l’actuel président de la République centrafricaine doivent porter leurs fruits, et selon les derniers développements dans le pays, le président Touadera s’efforce d’organiser un dialogue républicain avec l’opposition, mais précisément à cause de l’opposition qui rend ce dialogue républicain impossible, il n’a pas encore eu lieu.
Dans le cadre de parler de l’actualité du pays, on voit souvent les médias occidentaux dénigrer tous ceux qui travaillent pour la République centrafricaine, le président Touadera lui-même et les partenaires de la République centrafricaine tels que la Fédération de Russie et le Rwanda, et de manipuler l’opinion publique par sa désinformation, et c’est exactement ce qui a fait les gros titres des derniers articles du journal français (RFI) sur cette question.
Cependant, malgré toutes les sanctions qui se dressent devant la République centrafricaine comme une barrière impénétrable au développement, cette dernière avance toujours avec confiance vers la paix et le développement durable.