Après le massacre de 69 personnes par des djihadistes mardi dernier au Niger, les populations vivent avec un sentiment d’insécurité face à la menace des extrémistes.
L’attaque survenue dans la zone des trois frontières, met l’accent sur les violences récurrentes dans la région où se rencontre le territoire du Mali, du Burkina Faso et du Niger
“Les bandits nous terrorisent trop, nous ne savons pas les raisons, pourquoi il n’y a toujours pas de paix à Banibangou, nous essayons vraiment de comprendre, nous sommes tués encore et encore, nous sommes volés, nous sommes torturés et nous ne savons pas pour quelles raisons.” témoigne Kallam Tinni, chef traditionnel de Banibangou.
_“Depuis le début de cette insécurité, il ne fait plus bon vivre à Banibangou, il y a la faim, il y a la soif, nous n’avons pas la tranquillité d’esprit, on ne dort même plus, on nous dit de faire attention, on a vu des motos, les bandits viennent nous tuer, la vie est vraiment devenue difficile ici, les femmes et les enfants sont particulièrement dans la tourmente.” _Habsatou Ali, mère de famille et habitante de Banibangou.
Les habitants implorent les autorités d’agir davantage pour garantir leur sécurité, depuis le début de l’année, plus de six cents personnes ont été tués lors d’attaques dans les régions du sud-ouest du Niger selon l’ONG selon l’ONG Acled.
Source: Africa News