Au Tchad, 28 personnes ont été tuées depuis dimanche dans l’est du pays dans des affrontements entre deux communautés. Un conflit récurent au Tchad que les autorités n’arrivent pas à endiguer.
Entre dimanche et lundi soir, il y a eu 28 morts suite à des affrontements à Kidji, Mina et Tiyo, à une quarantaine de kilomètre d’Abéché, la principale ville de l’est de pays. À l’origine, un différend autour de terres occupées par des nomades que les allogènes ne souhaitent pas voir s’établir sur leur terroir.
Les tensions couvaient depuis plusieurs semaines, il y a même eu des appels aux violences via les réseaux sociaux, indiquent de sources locales. Mais les autorités du Ouaddai n’ont pas pris la situation au sérieux déplore une autre source locale relayée par la convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme, une ONG qui dénonce l’incurie des autorités.
Le gouvernement a dépêché, depuis ce week-end sur place plusieurs ministres pour tenter de restaurer le calme mais la tension restait encore palpable hier soir.
« Les conflits fonciers continuent à tuer. Pour des lopins de terre, les Tchadiens s’entretuent », déplore le ministre tchadien de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo rappelant ainsi qu’au-delà de la province du Ouaddai, c’est tout le Tchad qui fait face à ce genre de conflits.
Source: Rfi