En pleine concrétisation de son grand engagement à la table ronde des investisseurs de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale(CEMAC), la Banque vient de mettre à la disposition du Congo un financement de 32,8 milliards FCFA, pour l’aménagement de 93 km de route entre Dolisie et Kibangou qui constitue la première phase du projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville.
La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale(BDEAC) est résolument le principal levier de financement des économies de l’Afrique centrale. En pleine concrétisation de son grand engagement à la table ronde des investisseurs de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale(CEMAC), la Banque vient de mettre à la disposition du Congo un financement de 32,8 milliards FCFA, pour l’aménagement de 93 km de route entre Dolisie et Kibangou qui constitue la première phase du projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville. Le projet comprend les ponts sur le Niari et la Louvakou ainsi que la réhabilitation de 53 km de pistes rurales connexes, la réhabilitation des infrastructures socio-économiques, la réalisation de 21 forages d’eau le long de l’axe au Congo et la construction d’un poste de contrôle forestier et faunique à Mila Mila.
La cérémonie de signature de l’accord de financement s’est déroulé lundi 16 août au Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public à Brazzaville, entre Fortunato-OFA MBO NCHAMA, le président de la BDEAC et Rigobert Roger ANDELY, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public du Congo. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de plusieurs membres du Gouvernement, parmi lesquels Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale et Ludovic NGATSE, Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances et du Budget, Chargé du Budget.
La BDEAC tient sa promesse de financement
Ce corridor Libreville-Brazzaville et celui de Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena font partie des 6 projets intégrateurs de la CEMAC dont la BDEAC s’était engagée au cours de la table ronde de Paris des 16 et 17 novembre 2020, à soutenir la mise en œuvre à travers une enveloppe financière de FCFA 308 milliards, en vue de contribuer à l’accélération de l’intégration économique et physique de la sous-région.
“Le projet va générer de nombreux impacts socio-économiques tels que le désenclavement la zone du projet ; la réduction des coûts d’exploitation des véhicules et des temps de parcours ; le développement et la promotion des activités commerciales ; l’accès facile aux marchés, aux centres administratifs, économiques et médicaux pour toutes les localités de la zone concernée ; la facilitation et la réduction du coût de transport des personnes et des biens ; l’amélioration des ressources financières des communes concernées et du pays en général ; etc.”, apprend-on auprès du top management de la Banque.
À travers cet ambitieux projet, le Congo participe pleinement à la mise en œuvre des programmes intégrateurs en matière de liaison routière entre les capitales de la CEMAC. Sa réalisation s’inscrit en effet dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC) et dans les onze (11) projets prioritaires du Programme Économique Régional (PER) ayant fait l’objet de la table ronde des bailleurs de fonds de Paris.
Par ailleurs, la mise en œuvre de ce projet est aussi en cohérence avec le Plan Stratégique 2017-2022 de la BDEAC, notamment avec l’axe 3 intitulé « Intégration physique et aménagement du territoire » qui prescrit l’accompagnement de la Banque pour les projets permettant le rattrapage des retards observés en matière d’infrastructures physiques en général, et en particulier celles de transports des personnes et des biens.