Mohammed VI : la disparition de Béchir Ben Yahmed, une « perte cruelle » pour l’Afrique

© Le roi Mohammed VI (à droite), et le fondateur du groupe Jeune Afrique Béchir Ben Yahmed (à gauche).

Le roi du Maroc a adressé un message de condoléances à la famille du fondateur du magazine « Jeune Afrique », Béchir Ben Yahmed, décédé lundi à Paris.

À la suite du décès de Béchir Ben Yahmed ce lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille du fondateur du magazine Jeune Afrique.

Dans ce message, le souverain affirme « avoir appris avec une grande affliction le décès du journaliste Béchir Ben Yahmed, priant le Tout-Puissant de l’accueillir dans Son vaste paradis parmi les vertueux », exprimant « aux membres de la famille du défunt et, à travers eux, à l’ensemble de ses amis et à sa famille médiatique, aussi bien dans son pays, la Tunisie, ou à l’étranger, sa sincère compassion ».

« CE JOURNALISTE DE RENOM, CONNU POUR SON GRAND PROFESSIONNALISME, […] A CONSACRÉ LA MAJEURE PARTIE DE SES ARTICLES AUX QUESTIONS AFRICAINES »

Défenseur de la démocratie et de la liberté

Le monarque y salue par ailleurs la mémoire de « ce journaliste de renom, connu pour son grand professionnalisme, des décennies durant, et qui a consacré la majeure partie de ses articles et chroniques aux questions africaines, tout en défendant de manière déterminée les valeurs de démocratie, de liberté et d’ouverture ».

Affirmant « partager les sentiments des membres de la famille du regretté à la suite de cette perte cruelle, Sa Majesté le roi implore le Très-Haut de leur accorder patience et réconfort, de rétribuer amplement le défunt pour ses bonnes œuvres et de l’accueillir parmi les serviteurs vertueux ».

Le décès de Béchir Ben Yahmed, fondateur et patron historique de Jeune Afrique, a donné lieu sur le continent comme dans le monde entier à de nombreux messages de condoléances et d’hommages saluant sa mémoire, en provenance de chefs d’États, mais également d’intellectuels et de lecteurs.

 Source: Jeune Afrique