L’armée tchadienne aurait remis 246 prisonniers de guerre dont 11 mineurs et cinq responsables de la rébellion du FACT à la justice. Plusieurs d’entre eux ont été présentés, samedi, dans les locaux de la gendarmerie nationale à Klessoum. Le procureur de la République, près du tribunal de grande instance de N’Djamena, Youssouf Tom, est chargé du dossier.
Les prisonniers de guerre ont été remis par l’armée tchadienne à la justice. « Les majeurs seront mis à la disposition du procureur pour la procédure judiciaire. Ils sont bien traités et mangent à leur faim », assure le directeur des opérations et des recherches militaires.
« Conformément aux conventions, il va y avoir un tri pour que les mineurs aient une procédure particulière et soient remis à l’Unicef car ils ont été enrôlés de force », selon Youssouf Tom, le procureur de la République, près du tribunal de grande instance de N’Djamena.
« Le droit international les protégeant sera appliqué. Par contre, concernant les majeurs, une procédure judiciaire sera enclenchée contre eux afin que le droit soit dit », précise-t-il. En revanche, certains acteurs politiques et organisations avaient estimé que les mineurs sont également des victimes des forces armées. Ils ont demandé la libération de ces derniers.
À rappeler que depuis le 11 avril dernier, plusieurs colonnes du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) étaient descendues de la frontière libyenne et avaient progressé en territoire tchadien en direction de N’Djamena. Mais, les rebelles n’ont pas fait le poids devant la redoutable armée tchadienne, même après la mort du président maréchal Idriss Déby Itno, qui a été remplacé au pouvoir par son fils, Mahamat Déby Itno alias « Mahamat Kaka ».
Source: Afrik.com