Le Niger a un nouveau gouvernement après la prestation de serment du nouveau Premier ministre devant les députés. Ce premier cabinet de l’ère Bazoum Mohamed est composé de trente trois ministres dont cinq femmes. Un gouvernement renouvelé et rajeuni dans lequel plusieurs jeunes technocrates ont fait leur entrée.
Ce premier gouvernement est essentiellement composé de personnalités des partis de la mouvance présidentielle – la MRN, Mouvance pour le renouveau national – qui ont soutenu la candidature du président Bazoum Mohamed, entré en fonction le 1er avril dernier.
Tous les dinosaures du parti au pouvoir – le PNDS – ont été remplacés, exception faite de trois ministres : le ministre d’État aux Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou ; Alkache Alhada, reconduit au poste de ministre de l’Intérieur et Alkassoum Indattou à la Défense nationale.
Le second ministre d’État est Rhissa Ag Boula, très proche du président Bazoum Mohamed.
Les trois principaux partis de la mouvance présidentielle se taillent la part du lion. A lui seul, le PNDS, se retrouve avec 16 postes ministériels. Le MPR avec 5 postes et le MNSD avec 4 postes.
Dans ce gouvernement, beaucoup de jeunes ont fait leur entrée. Le rajeunissement est à plus de 50 %, selon plusieurs observateurs. C’est ainsi, qu’à la tête du ministère des Finances se trouve un jeune technocrate, Ahmat Jidoud. La Justice, le Plan et l’Éducation nationale sont également occupés par des jeunes.
Le directeur de campagne du président Bazoum Mohamed, après de brillantes études aux États-Unis et en Grande-Bretagne, est propulsé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. Il s’agit de Mahamane Sani Mahamadou, 37 ans, fis du président sortant Mahamadou Issoufou.
Le président Bazoum Mohamed, qui avait nommé en fin de semaine dernière Ouhoumoudou Mahamadou Premeir ministre, l’avait dit dans son discours d’investiture : il exigerait « des cadres promus sur la base de leurs compétences techniques et de leur moralité ».
Source: Rfi