La France va rouvrir son ambassade à Tripoli le lundi 29 mars. C’est ce qu’Emmanuel Macron a annoncé aux représentants du nouveau gouvernement de transition libyen, qu’il recevait à l’Élysée, mardi 23 mars. Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al Manfi, et le vice-président Moussa al Koni ont salué le soutien de Paris au processus de réconciliation et de stabilisation en cours en Libye. La France a proposé d’aider les forces libyennes à reprendre le contrôle de leurs frontières.
En sortant de l’Élysée, le nouveau président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al Manfi, a remercié à au moins cinq reprises la France pour son soutien aux nouvelles autorités de transition. Un soutien « complet », a insisté le président Macron, que la France devait à la Libye : « Nous avons une dette à l’égard de la Libye et des Libyens, qui est une décennie de désordre. C’est un enjeu pour votre pays pour votre peuple. Et c’est un enjeu pour toute la région, parce qu’il n’y aura pas de paix en Méditerranée centrale et orientale, il n’y aura pas de paix au Sahel si nous n’arrivons pas à avoir la paix et la stabilité en Libye. »
Les troupes étrangères doivent quitter la Libye
Les forces étrangères turques ou russes doivent quitter la Libye, a souligné le président français. Paris a promis d’aider le nouveau gouvernement libyen à recouvrer le contrôle de ses frontières, ce dont s’est félicité le nouveau vice-président libyen Moussa al Koni : « Nous avons eu une longue discussion avec le président sur la frontière sud qui est aussi un point de passage des groupes terroristes et de l’immigration illégale. Et la nécessité de travailler ensemble à mettre un terme aux trafics en tous genres. »
La France devrait en particulier financer la formation et l’équipement des garde-frontières libyens.
Source. La Minute Info