rapatriés vendredi dans leur pays munis de leurs équipements militaires, rapporte le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. La cérémonie de ce retour libre et consenti a été coprésidée par le gouverneur de l’Est, Grégoire Mvongo, et le général de division centrafricain, Léopold Bruno Izamo, par ailleurs inspecteur général des Forces armées centrafricaines (FACA), apprend-on.
«Nous avons jugé que la situation en Centrafrique est en train de se stabiliser et que ce pays frère a besoin de ces éléments de l’armée pour sécuriser son territoire et protéger la population. C’est pour cette raison qu’ils ont été rapatriés», a déclaré le gouverneur de l’Est dans des propos rapportés par l’agence de presse turque Anadolu.
Ces forces de défenses et de sécurité centrafricaines sont arrivées à Garoua-Boulaï, le 23 décembre, après une offensive des rebelles dans le nord-ouest de la RCA. Ils avaient été désarmés à leur arrivée et logés dans un camp militaire, en attendant leur retour dans leur pays, une fois que la situation sécuritaire se serait améliorée.
Ces soldats et policiers ne sont pas les seuls à avoir franchi la frontière. En dehors d’eux, plus de 5000 civils centrafricains ont également trouvé exil au Cameroun depuis le regain des tensions en RCA au mois de décembre dernier, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ils sont essentiellement logés au camp de Gado-Badzere qui accueille déjà 26 000 réfugiés centrafricains déjà présents sur le site, et qui avaient fui les précédentes violences en 2014.
Source: Investir Au Cameroun