Où en sont les réformes politiques et institutionnelles de la transition malienne ? Amis et partenaires réunis dans le Groupe de soutien dont la Minusma, l’Union africaine, la Cédéao et les pays voisins ont évalué lundi 8 mars à Lomé la transition malienne. Le Mali organisera les élections présidentielles en mars 2022. Le Togo a appelé à poursuivre le dialogue pour la paix au Mali et dans le Sahel.
A l’ouverture de la réunion, le président togolais précise les nombreux enjeux de la situation malienne, en autres, le défi de la cohésion sociale et sa situation géopolitique dont l’instabilité prolongée aura inévitablement un impact direct sur les pays voisins dans tout le Sahel et pourrait entraîner l’embrasement de toute la sous-région.
Pour Faure Gnassingbé, la réussite de la transition malienne n’est plus une option, mais plutôt un impératif. « Pour sauver les acquis importants obtenus et garantir la poursuite du processus de réconciliation, engagé à la faveur de l’accord d’Alger de 2015, nous n’avons d’autre choix que de réussir ou d’aider les Maliens à réussir cette transition ».
Le Mali travaille pour rester dans les délais de la transition, les réformes sont en cours. Et pour Zeini Moulaye, le ministre malien des Affaires étrangères, la situation a été évaluée à cette réunion, le Mali doit poursuivre le travail. « L’élection présidentielle, c’est cela qui intéresse tout le monde. Elle aura lieu en principe au mois de mars 2022. Le calendrier n’a pas été complètement calé. Il y a un dialogue politique qui est engagé… »
Pour les prochaines élections, a confié Zeimi Moulaye, il y aura une nouvelle commission électorale, qui comprendra à la fois les représentants de l’administration, de la classe politique et de la société civile, comme il se doit.
Source: Rfi