Le sommet sur la crise centrafricaine est prévu à Luanda (Angola) mais la date n’est pas encore confirmée. Les consultations se poursuivent. L’un des points de blocages concerne la présence ou non de l’ancien président François Bozizé accusé de soutenir les groupes armés.
Les autorités de Bangui s’y opposent et affirment qu’il n’est pas question de parler avec ceux qui ont pris les armes. Pendant ce temps, sur le terrain, les forces pro-gouvernementales poursuivent leur contre-offensive. Mercredi, elles ont repris la ville de Bossangoa à 280 km au nord de Bangui.
« Quand ils sont entrés dans Bossangoa, nous nous sommes retirés. François Bozizé était en lieu sûr, assez loin de là, quelque part dans le nord-ouest », affirme une source de la Coalition des patriotes pour le changement, qui ne veut pas en dire plus pour raison de sécurité. « Nous savons qu’il est la cible numéro 1 du régime, qu’ils veulent avoir sa tête coûte que coûte mais nous le protégeons », précise ce responsable.
Selon plusieurs sources, François Bozizé est très prudent, il ne dort quasiment jamais deux nuits d’affilée au même endroit. Il redoute d’être tracé avec un téléphone. Il craint également d’être repéré par des drones russes.
D’après une source bien informée, les forces pro-gouvernementales étaient à Bézambé hier, son village non loin de Bossangoa. L’ancien président passerait le plus clair de son temps dans le nord-ouest, non loin de la frontière tchadienne mais il pourrait se trouver actuellement au sud du Tchad pour des consultations en vue du prochain sommet de Luanda.
Source: Rfi