Washington fournit à l’opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance dans la lutte contre le djihadisme.
Le nouveau chef du Pentagone, Lloyd Austin, s’est entretenu, jeudi 28 janvier, avec la ministre française des armées, Florence Parly, de la situation au Sahel, mais n’a pris aucun engagement sur le soutien américain à l’opération anti-djihadiste dans cette région, selon son porte-parole.
La conversation entre les deux ministres de la défense a aussi porté sur la situation en Irak et en Afghanistan, ainsi qu’au Moyen-Orient en général, selon le porte-parole. Mais il a souligné qu’une semaine à peine après son arrivée à la tête du Pentagone, M. Austin voulait « examiner l’ensemble de la posture militaire [des Etats-Unis] dans le monde avant de prendre des décisions spécifiques ».
Au Sahel, Washington fournit à l’opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance – notamment grâce à ses drones –, du ravitaillement en vol et du transport logistique, pour un coût de 45 millions de dollars par an (37 millions d’euros environ).
Début 2020, l’administration du président sortant Donald Trump avait prévenu que les Etats-Unis entendaient réduire leur présence en Afrique, faisant craindre à la France une réduction de l’aide américaine apportée à Barkhane. Il n’en a finalement rien été
La France espère également obtenir auprès de la nouvelle administration américaine des assurances concernant l’avenir de la coalition internationale anti-Etat islamique (EI) en Irak et Syrie, emmenée par Washington et à laquelle participent 900 militaires français.
Source: Le Monde