Le convoi de la garde nationale avait quitté la localité de Toni pour celle de Mondoro, dans le centre du pays quand le véhicule a sauté sur un engin explosif. Trois autres militaires et deux civils ont été blessés lors de la même attaque.
Les trois membres de Garde nationale ont trouvé la mort quand leur véhicule a sauté sur un explosif entre Koro et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso.
L’attaque a fait cinq autres blessés, ont indiqué deux responsables militaires sous le couvert de l’anonymat. L’un d’eux est dans un état critique, a dit un médecin, également sous le couvert de l’anonymat.
Ces soldats sont les derniers à mourir à cause d’engins explosifs improvisés, l’une des armes de prédilection des djihadistes contre les forces armées dans la sous-région.
Un mois de janvier particulièrement lourd pour les soldats au Sahel
Cinq Casques bleus de la mission de l’ONU au Mali (MINUSMA) ont été tués en janvier dans des attaques impliquant de tels engins. Avant eux, ces mêmes engins ont causé la mort de cinq soldats de la force antidjihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier.
Lundi, c’est au Niger, autre pays sahélien secoué par les agissements jihadistes, qu’une mine artisanale a tué quatre soldats de l’armée nationale dans le sud-est proche du Nigeria.
Source : Actu Cameroun