VIDÉO La capitale sénégalaise a été le théâtre de manifestations de contestation contre le couvre-feu, dans la nuit du 6 au 7 janvier. Une mesure qui inquiète une partie de la population dont l’activité informelle se déroule très souvent la nuit.
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Dans la soirée, après l’annonce d’un deuxième couvre-feu du fait de la reprise des contaminations dues au Covid-19, des groupes de jeunes ont brûlé des pneus, dressé des barricades et lancé des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène dans le quartier de Ngor. Des incidents ont été rapportés dans d’autres quartiers de la capitale sénégalaise comme la Médina et Yoff et dans sa banlieue, à Pikine, Guédiawaye ou Thiaroye.
L’interdiction de sortir entre 21 heures et 5 heures a été rétablie mercredi 6 janvier, après avoir été levée en juin. Elle s’applique dans les régions de Dakar et de Thiès qui concentrent presque 90 % des cas de contamination par le coronavirus selon les autorités.
Un système sanitaire sous tension
Après un recul, le Sénégal fait face à une deuxième vague de la pandémie. Comme ailleurs en Afrique, les chiffres sont loin d’atteindre ceux annoncés sur d’autres continents. Mais la maladie met sous tension le système sanitaire.
Elle a aussi durement affecté l’économie d’un pays habitué à la croissance ces dernières années. Le rétablissement du couvre-feu inquiète une partie de la population, en particulier celle, ultra-majoritaire, qui vit au jour le jour en travaillant dans l’économie dite informelle. Les restaurateurs de rue ou les vendeurs à la sauvette, par exemple, risquent de subir un nouveau contrecoup des restrictions. Le Sénégal a déclaré plus de 20 000 cas de contamination et 433 décès.
Source: Le Monde