Centrafrique: situation sécuritaire toujours précaire une semaine après les élections

AFP - ALEXIS HUGUET (illustration) Soldats égyptiens de la Minusca, la Mission des Nations unies en Centrafrique. Sont également présentes sur le terrain, aux côtés des forces centrafricaines, des troupes rwandaises et russes.

En Centrafrique, une coalition de groupes armés s’est formée il y a trois semaines environ. Elle menaçait de descendre sur la ville de Bangui, créant beaucoup d’inquiétudes. Des combats ont eu lieu de manière localisée dans différentes zones. Quelle est la situation aujourd’hui ? 

Samedi matin, c’est la ville de Damara qui était touchée par les combats, ville considérée comme le dernier verrou avant la capitale. La CPC a lancé un assaut qui a été repoussé par les forces centrafricaines soutenues par leurs alliés rwandais et russe.

Des villes qui ont été durement touchées au début de l’avancée de la coalition comme Mbaïki sont aujourd’hui calmes. L’axe principal Yaloke-Bossembele-Bouali, qui a fait l’objet de violents combats, semble aujourd’hui dégagé même si des sources sécuritaires assurent que des éléments armés restent positionnés non loin de la grande route.

 Le trafic frontalier, qui permet d’alimenter Bangui, n’a pas encore repris. Sur le terrain, certains espèrent si les assurances sont données pouvoir voir les convois de nouveau circuler la semaine prochaine.

Certaines villes, malgré le calme, sont dans l’inquiétude notamment Bangassou ou Berberati. Les groupes armés menaçaient de rejoindre ces localités, mais la situation reste pour l’instant sous contrôle. L’arrivée des forces russes et rwandaises semble avoir changé la donne, même si les informations remontent difficilement du terrain

  Source: Rfi