Si Moussa Faki Mahamat est le seul candidat à sa succession à la présidence de la Commission de l’UA, les postes de vice-président et de commissaires sont plus disputés. J.A. vous plonge dans les coulisses de la compétition.
Ce n’est plus un mystère : la réélection du Tchadien Moussa Faki Mahamat pour un second mandat à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA) n’est désormais plus qu’une formalité. Seul candidat à sa succession, l’ancien ministre des Affaires étrangères n’a plus qu’à recueillir le vote de deux-tiers des chefs d’État lors du prochain sommet de l’Union africaine, en février 2021, à Addis-Abeba.
Selon nos informations, le président tchadien Idriss Déby Itno lui a d’ores et déjà obtenu les votes favorables de l’Afrique centrale, et notamment du Cameroun. Le 27 novembre dernier, son homologue Paul Biya a même désigné un représentant du Cameroun pour rejoindre l’équipe de campagne chargée de la réélection de Moussa Faki Mahamat.
Ce dernier a par ailleurs profité de ses récents déplacements, malgré la pandémie de Covid-19, pour s’assurer du soutien de certains poids lourds de l’UA, comme le président de la RDC, Félix Tshisekedi, qui dirigera l’organisation panafricaine à partir de février prochain. Les deux hommes ont encore échangé à ce sujet, entre autres, le 3 décembre à Kinshasa.
Source: Jeune Afrique