L’Afrique du Sud avance à grands pas dans la recherche contre le sida chez les femmes

© Capture d'écran France 24 Une employée de l'université de Witwatersrand, dans le bureau de la recherche contre le sida.

Alors que le sida a tué plus de 700 000 personnes dans le monde en 2019, le continent africain reste le plus touché. En Afrique du Sud, cinq millions de personnes sont séropositives, mais les progrès en matière de traitement y sont aussi très avancés. Nos correspondants au Cap, Caroline Dumay et Stefan Carstens, sont allés à la rencontre de ceux qui font avancer la recherche.

En cette Journée mondiale de la lutte contre le sida, mardi 1er décembre, les progrès antiviraux en Afrique du Sud semblent très avancés. Alors qu’en Afrique, les femmes ont deux fois plus de chances d’être infectées par le virus du sida que les hommes, les recherches se concentrent sur elles.

Un centre universitaire de Johannesburg a peut-être trouvé un remède miracle, avec du cabotegravir, une substance qu’elle administre tous les deux mois pour éviter la contamination au sida. Plus de 3 000 femmes ont été testées dans sept pays d’Afrique, révélant des résultats “spectaculaires”.

“Ce sont les résultats les plus impressionnants que j’ai vus dans ma carrière, pour les femmes, et je suis convaincue que nous avons désormais une grande chance de réduire, voire même d’éliminer complètement la transmission du sida aux femmes”, résume Sinead Delany Moretlwe, directrice de recherche à l’Université du Witwatersrand.

Les recherches scientifiques se concentrent désormais sur les plus vulnérables au virus : les femmes, mais aussi les enfants. Ceux-ci sont aussi plus difficiles à soigner que les adultes, et ce notamment en raison des différents dosages selon le poids de chaque enfant.

 En Afrique du Sud, des militants et associations se battent également depuis longtemps pour un traitement au sida gratuit dans le pays, alors que le pays a déjà réussi à faire reculer drastiquement la contamination mère-enfant.
 
 Source: France 24