C’est une grande avancée dans les discussions militaires conjointes à Genève, deux jours après le début d’une rencontre en face à face entre les représentants de deux parties en lutte en Libye : le gouvernement d’union nationale (Tripoli) et l’Armée nationale libyenne (Benghazi). Des accords ont été trouvés pour résoudre la situation très difficile des populations civiles.
C’est un accord en six points concrets qui, une fois appliquée, devrait rendre le quotidien des Libyens moins difficile. Ces points ont été actés dans une conférence de presse donnée ce mercredi 21 octobre, à Genève, par Stéphanie Williams, la cheffe de la Manul, la mission onusienne, qui s’est déclarée « assez optimiste » sur « les possibilités d’un cessez le feu durable ».
Il s’agit de rouvrir, dans un premier temps, les principales routes terrestres entre les différentes villes du pays, fermées depuis un an et demi. Des arrangements sécuritaires seront appliqués pour faciliter le déplacement des personnes et des marchandises, surtout vers l’Est et le Sud libyens. Certaines voies de transport aériennes, surtout vers Sebha dans le Sud, pourraient alors aussi rouvrir.
Force commune
Les deux parties s’accordent également pour mettre fin à « l’incitation à la violence » et au « discours de la haine » dans les médias et sur les réseaux sociaux. Des décisions qui s’accompagnent de la formation de deux comités pour libérer les détenus de la guerre.
Enfin les deux parties continuent les discussions sur les questions sécuritaires autour de Syrte afin d’avancer sur un accord global de cessez-le-feu.
Source : rfi