Depuis le 9 juillet, alors qu’il devrait répondre à une convocation du juge avec certains leaders de la dynamique de l’opposition, Gabriel Agbéyomé Kodjo a disparu. Il n’est plus chez lui et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Malgré tout, à travers les réseaux sociaux, Gabriel Agbéyomé Kodjo parle et continue de proclamer qu’il est le vainqueur de la présidentielle du 22 février et en appelle à la communauté internationale.
C’est parce qu’il réclame selon lui la victoire qu’il est poursuivi et que sa vie menacée, estime-t-il. « Je réclame la victoire du peuple togolais pour relancer le pays. Et c’est par cette réclamation-là que j’ai subi des violences policières, moi, ma famille et les patriotes qui étaient chez moi. Depuis le 21 [avril, date de son arrestation, NDLR], ils sont en prison. C’est aussi pour ça que l’on a lancé un mandat d’arrêt international contre moi. Je suis entré dans le maquis parce que ma vie est menacée. »
« Ils ont l’habitude de gagner les élections », poursuit-il, s’adressant au pouvoir. Cette fois, c’est le peuple souverain qui a gagné, ajoute l’ancien Premier ministre.
Pour lui depuis le 3 mai, date de la prestation de serment du président Faure Gnassingbé, le gouvernement est aphone, paralysé ; les activités sont aussi paralysées dans tous les secteurs, le banditisme augmente. Il « interpelle la communauté internationale afin qu’elle intervienne au Togo et j’exje l’arrêt des poursuites contre ceux qui pensent autrement que ceux qui sont au pouvoir. »