Plusieurs milliers de partisans de Vital Kamerhe se sont rassemblés en fin de matinée, ce vendredi dans la capitale congolaise, pour demander sa libération. Cette manifestation avait été interdite, mais la police a finalement décidé de jouer la carte de l’apaisement.
Du siège provincial du parti de Kamerhe, l’INC, jusqu’ au rond-point Mollaert, à 10 kilomètres de la prison de Makala, la police a encadré la manifestation qui s’est déroulée sans incident. Le gouverneur de Kinshasa a mis en avant les risques de contamination des manifestants au Covid-19.
Tuniques bleues et chants
Les manifestants arboraient des tuniques bleues à col jaune pour dénoncer la détention de Vital Kamerhe et scandaient des chansons, demandant la libération de leur leader, selon eux condamné injustement en première instance. D’autres ont dénoncé un procès politique et une justice à deux vitesses, visant à écarter un potentiel candidat à la présidentielle de 2023, alors que de hauts cadres du parti gardent encore espoir et disent attendre un acquittement à l’issue du procès en appel.