Dans le cadre du différend frontalier opposant la RDC à la Zambie, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) vient de trancher en faveur du géant d’Afrique centrale. Et donne un ultimatum d’une semaine aux militaires zambiens pour quitter les territoires en litige.
L’annonce a été faite vendredi en réunion du Conseil des ministres. « Le ministre de la Défense a informé le Conseil sur les derniers développements du litige frontalier entre la RDC et la Zambie. Après examen du contentieux frontalier qui oppose la Zambie à la République démocratique du Congo, la SADC saisie par la RDC vient de décider que les localités de Kibanga et de Kalubamba font partie de la République démocratique du Congo », a déclaré le porte-parole du gouvernement dans sa lecture du compte-rendu de la réunion.
En lieu et place d’une option militaire pour répondre à l’irruption de soldats zambiens dans les localités de Kibanga et de Kalubamba, la RDC a récemment choisi de mener une offensive diplomatique en saisissant la SADC. Cette dernière a ainsi dépêché une mission en RDC pour évaluer la situation.
Et « Il a été donné 7 (sept) jours à l’Armée Zambienne pour évacuer ses troupes », a rappelé le ministère congolais de la Défense.
Outre la SADC, le président Tshisekedi a aussi sollicité lors d’une visite à Brazzaville en mi-juillet, l’arbitrage du voisin Denis Sassou-Nguesso qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Voilà qui pourrait résonner comme une grande victoire diplomatique de Félix Tshisekedi, même si aux nombreuses autres frontières, le pays subit des assauts de pays limitrophes.
Reste à présent la réponse aussi bien diplomatique que militaire qu’entend envoyer Lusaka.
Source : africanews