Côte d’Ivoire: réaction de Bédié après la levée des restrictions de liberté de Gbagbo

@AbidjanPeopole.net Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, deux anciens présidents ivoiriens

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bédié, a réagi à l’allègement des conditions de liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, intervenu jeudi 28 mai à La Haye au siège de la Cour Pénale Internationale.

 C’est la liesse populaire à Abidjan et dans les grandes ville de la Côte d’Ivoire, à l’annonce de l’assouplissement des conditions de liberté de Laurent Gbagbo et de Blé Godé, qui vivent respectivement à Bruxelles et La Haye, depuis leur acquittement en 2019. Depuis son fief traditionnel de Daoukro, le président Henri Konan Bédié a appelé les Ivoiriens à savourer une victoire qui représente un pas vers la vraie réconciliation des fils du pays.

« C’est avec une grande joie que j’ai appris, ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à Son Excellence Laurent GBAGBO, Président du FPI et à Charles Blé GOUDE, Président du COJEP », a écrit le président du PDCI.

Et d’ajouter: « Cet assouplissement de restrictions, qui nous confirme leur libération, tant attendue et longtemps espérée, est un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens, et des démocrates du monde entier. Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix, cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale ».

Jeudi dernier, la CPI a levé une bonne partie des restrictions imposées au leader historique de la gauche ivoirienne. Après plus de sept ans passés en détention dans l’attente d’une décision des juges, Laurent Gbagbo a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3.000 morts en cinq mois.

L’ancien président, Gbagbo, et son ex-ministre de la jeunesse, Blé Goudé, avaient été libérés en février de la même année sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.

 

Source: Benin Web TV