Le football en temps de Corona – Comment le sport fait face à la crise

Depuis la pandémie qui a balayé la France avec force depuis plusieurs mois et qui s’est propagée à de nombreux pays du mode, la vie n’est plus la même. Une sorte d’immobilisme et de ralentissement se fait sentir dans tout le pays, gelant de nombreuses activités et sports et mettant en veille tout ce qui a trait aux sports de groupe et aux sports en salle.

Le football, en particulier, doit se débattre avec les mesures de sécurité, d’hygiène et les restrictions actuelles pour continuer à exister. À l’époque du Corona, le football n’est pratiqué que de manière limitée, à l’écart du public et sans spectateurs ni supporters.

Alors que la Bundesliga a annoncé la première sa reprise le 16 mai, la Liga a fait son retour le 11 juin et la Premier League le 17 juin. Les championnats de Ligue 1, Ligue 2, National et les D1 se déroulent normalement mais tous les autres sont à l’arrêt, notamment le football amateur. Les matchs se font bien entendu sans spectateurs et les joueurs essaient tant bien que mal de respecter les gestes barrières. Il est d’ailleurs possible de suivre ces matchs sur les plus grandes chaines sportives et, si vous êtes dans un pays non couvert par les droits de diffusion, vous pouvez toujours contourner ce géoblocage en passant par un VPN dont VPNOverview vous explique l’installation sur Android, smart TV et PC.

Le Corona dans les clubs

Depuis le début de la crise de la Covid-19, un nombre croissant de nouveaux cas de corona et de nouvelles infections ont été signalés, en particulier dans le milieu du football. Depuis le mois d’aout, au moins une cinquantaine de joueurs de L1 ont été testés positifs dans des clubs aussi importants que Bordeaux, Monaco, Lille, Saint-Etienne, Montpellier, Nantes, Marseille ou encore Strasbourg. Dans le sport de groupe qu’est le football, le corona virus a un effet très négatif sur les matchs et leur préparation. Les mesures de grande envergure, telles que la suspension de la saison, l’annulation de matches ou l’organisation de matches avec exclusion des spectateurs réduisent significativement  l’espoir et les chances d’un déroulement normal des événements. Aussi bien les clubs, que les joueurs et les entraîneurs, doivent se conformer strictement aux exigences et aux recommandations des autorités compétentes et des experts sanitaires et les suivre à la lettre. Les fédérations, les autorités et les clubs sont donc encore, même maintenant, pendant cette deuxième vague hivernale, en constante négociation les unes avec les autres pour faire sauter les verrous et reprendre au moins les entrainements, car les compétences des joueurs commencent à en partir.

En effet, si les athlètes et les footballeurs n’arrivent plus à s’entrainer convenablement, cela aurait des conséquences négatives sur leur niveau physique de base. Dans le cas contraire, et dès la reprise, il y aura un risque élevé de blessure et on perdra plusieurs joueurs extrêmement compétents.

La vie de club n’est plus la priorité absolue

Effectivement, il est facile de constater que le football ou la vie en club ne passent plus en premier. La pandémie a rendu les joueurs, qui disposent inévitablement de plus en plus de temps libre, à devenir oisifs. Ils se sont alors habitués à ne pas aller sur le terrain et à faire d’autres activités plus passives et moins bénéfiques pour eux. Comme nous le savons tous, les humains sont des créatures qui s’habituent à ce qu’elles font et il y a un grand risque que certains joueurs commencent à penser qu’ils peuvent se passer de l’entrainement quotidien.

Néanmoins, il est tout à fait possible de maintenir les joueurs en forme dans des conditions d’hygiène strictes ou même en les plaçant dans des camps fermés. Bien entendu, il est primordial d’établir des plans de formation, de reprendre les entrainements sans contact, d’organiser et de planifier les matches préparatoires et de faire des tests fréquents pour éviter tout risque de propagation du virus au sein d’un même club. Ainsi, les préparateurs physiques pourront programmer de la course, des parcours ou des séances de tirs.

On attend donc la mi-décembre pour savoir si l’ouverture se poursuivra, étant donné que tout est tributaire de l’évolution du nombre de cas, que tout le monde espère à la baisse.