Devant le Parlement, en novembre 2018, le président avait affirmé qu’il s’agissait d’un paiement reçu par son fils, Andile, pour ses travaux de consultant, avant de faire marche arrière et de reconnaître qu’il s’agissait d’une donation dont il n’avait pas eu connaissance.
En plus d’avoir « trompé le Parlement », la médiatrice de la République lui reproche d’avoir violé la Constitution et le code de l’éthique. Elle va même plus loin, en demandant à la justice, d’enquêter sur le déplacement des fonds entre différents comptes, qui fait peser des soupçons de blanchiment d’argent.
Cyril Ramaphosa, qui a promis de rembourser la somme, regrette que la médiatrice n’ait pas pris en compte ses explications et rappelle qu’il est déterminé « à lutter contre toutes les formes de corruption ».
La Rédaction