« Certaines familles refusent catégoriquement que leurs habitations soient désinfectées tout comme des enterrements dignes et sécurisés », a regretté le Dr Syalita, ajoutant que « les gens n’ont pas encore compris que Ebola vient à nouveau de réapparaître, tout n’est pas encore clair pour eux ».
Comme par le passé, la population de cette région refuse de croire à l’existence de la maladie d’Ebola et s’oppose au changement imposé pour éviter la contamination comme notamment éviter de toucher les malades ou ne pas laver les cadavres des malades d’Ebola.
La dixième épidémie, déclarée le 1er aout 2018 dans cette région, n’a été éradiquée que le 25 juin 2020 à cause de l’insécurité causée par les activités des groupes armés et la résistance des populations aux mesures sanitaires mises en place pour lutter contre la maladie.
Avec plus de 2.200 morts enregistrés, elle est considérée comme la plus grave de l’histoire d’Ebola en RDC depuis son apparition en 1976.
Le 18 novembre 2020, la RDC avait annoncé la fin officielle de la 11e épidémie d’Ebola dans la province de l’Équateur (nord-ouest), qui a causé le mort de 55 personnes sur 130 cas recensés.
Le virus Ebola se transmet à l’homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées.
L’épidémie d’Ebola a resurgi également en Guinée, où elle a déjà causé cinq décès.
Source: La Libre Afrique