Las des manifestations et incidents à répétition provoqués par la présence du président camerounais à Genève, la Confédération l'a encouragé à quitter le pays.

Près d'une semaine après la visite mouvementée du président camerounais, Paul Biya, en Suisse, l'affaire continue de faire du bruit dans les deux pays. Quel regard portent les Camerounais sur cet incident diplomatique ?

Au lendemain de la condamnation de plusieurs des gardes du corps du président camerounais, la Suisse espère que Paul Biya écourtera son séjour genevois. Une nouvelle manifestation contre sa présence est prévue samedi.

Six membres du service de sécurité du président camerounais, impliqués dans l’agression d’un journaliste de la RTS, ont été interpellés et finalement sanctionnés par ordonnance pénale du procureur général Olivier Jornot.

Coups de canon à eau et de gaz lacrymogène, la police suisse a violemment dispersé une manifestation de la diaspora camerounaise le 29 juin à Genève. Surnommé «Les anti-sardinards», ce nouveau groupe d’opposition réclame le départ du pouvoir du chef de l’État Paul Biya. Décryptage de politologues camerounais au micro de Sputnik.

La police judiciaire a arrêté six personnes, membres du service de sécurité du président camerounais, qui ont agressé un journaliste le 26 juin à Genève.

La Suisse annonce avoir été mandatée pour mener une médiation entre le gouvernement et les séparatistes des régions anglophones du Cameroun. Sputnik a demandé à des experts camerounais de se prononcer sur les chances de réussite d’une telle médiation. Les avis sont partagés. Décryptage.

Les manifestations se multiplient devant le palace genevois où séjourne le président du Cameroun.

Pour empêcher des centaines de manifestants d’approcher de l’hôtel Intercontinental de Genève où loge le chef de l’État camerounais, Paul Biya, les forces de l’ordre ont eu recours au gaz lacrymogène et aux canons à eau, rapporte la Tribune de Genève.