Ce vendredi députés et sénateurs devaient une nouvelle fois se réunir en Congrès à Yamoussoukro pour démarrer l’examen de la modification du Code électoral. Mais finalement dans un communiqué publié jeudi soir, la présidence annonce qu’en raison de l’épidémie, qui rend « difficile la tenue des réunions parlementaires, le président de la République, vu l’urgence, procèdera à la modification du Code électoral par voie d’ordonnance. »
Le communiqué ajoute que la modification « prendra en compte les points d’accord de la deuxième phase du dialogue politique ».
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly avait ensuite lui, estimé qu’il y avait quatre points d’accords de principe : le parrainage citoyen des candidats, le relèvement de la caution de 20 à 50 millions de francs CFA, le taux de suffrages minimum pour se faire rembourser cette caution abaissé à 5%... Accord également, selon le Premier ministre, sur des dispositions contre la transhumance électorale.
« Le dialogue s’est déroulé, il a été inclusif, tout le monde était présent. Il y a eu des discussions ouvertes et moi, je me réjouis des points d’accord » avait déclaré Amadou Gon Coulibaly il y a un mois.
Source : rfi