Le port de Douala appelle à la fin du racket des camionneurs qui compromet sa compétitivité

« Mon attention a une fois de plus été appelée sur les dysfonctionnements récurrents observés lors des contrôles effectués par les forces de maintien de l’ordre et les agents du PAD [Port autonome de Douala]. Cette situation se caractérise par l’exigence des frais aux chauffeurs de camion qui fréquentent le port pour effectuer les opérations de chargement et de déchargement ». C’est le constat établi le 13 mars dans une circulaire par Cyrus Ngo’o, le directeur général de la principale place portuaire du Cameroun où transitent 90% de marchandises du pays.

Pour Cyrus Ngo’o, ces dérives « inadmissibles », dont la persistance est de nature à déteindre négativement l’image du port de Douala, pourrait compromettre les efforts de l’autorité portuaire visant à sécuriser et accroître l’attractivité et la compétitivité de la place portuaire. Le DG rappelle que les contrôles effectués aux guérites par les forces de maintien de l’ordre et les agents du PAD doivent se limiter uniquement à la vérification des titres d’accès et la conformité des camions.

« Les titres d’accès journaliers ou annuels s’obtiennent après paiement du montant de la redevance correspondante dans les points de vente autorisés, conformément au tarif homologué en vigueur », martèle le responsable. Il appelle donc au respect de la réglementation en vigueur et invite toutes les équipes chargées des contrôles aux guérites du port de s’abstenir d’exiger tous autres frais aux chauffeurs de camion qui fréquentent le port de Douala-Bonabéri.

 

       Source : Investir au Cameroun