Idriss Déby a pris rendez-vous ce mardi avec la Céni et le Cndp, les deux organes au centre du processus électoral pour leur demander de rassurer l’opinion sur le retard pris dans les préparatifs des élections. A moins de six mois de la date annoncée des législatives, l’opérateur choisi pour le recensement biométrique n’a toujours pas commencé les travaux préliminaires. Un retard qui inquiète non seulement la communauté internationale, mais aussi les acteurs politiques. Un des membres influents de l’opposition estime qu’il faut commencer « à s’inquiéter pour la présidentielle, pour les législatives, c’est mort », glisse-t-il.
Le chef de l’État, lui, accorde une semaine aux deux organes et au bureau permanent des élections pour s’accorder sur un calendrier. Une équation difficile quand on sait que l’opérateur est bloqué par les restrictions des voyages à cause du coronavirus et qu’au Tchad en raison de la saison des pluies, aucune opération électorale de terrain ne peut se réaliser avant le mois de septembre.
Source: rfi